« Il est urgent de ralentir… Moi j’ai adopté le « slow recrutement ! » Retour sur un sujet du TruParis 2019

Arnaud Pottier Rossi | 19 avril 2019 | Aucun commentaire
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Voilà encore une édition de #TruParis rondement menée, avec pas moins de 350 participants, 48 sujets et 96 modérateurs !
Il semblerait donc que nous ayons réussi l’exercice délicat de concevoir un programme riche et varié, composé de sujets « mainstream » favorisant le retour d’expérience ou beaucoup moins consensuels pour sortir des sentiers battus.
C’était le cas de « Il est urgent de ralentir… Moi j’ai adopté le « slow recrutement ! » que j’ai eu plaisir à co-modérer avec Léo.
Dans un monde où tout va toujours plus vite, c’était une véritable gageure de s’engager sur ce terrain. Et pourtant… la mayonnaise a pris grâce à vous, participants, qui avez fait preuve d’une grande ouverture d’esprit.
Un grand merci à ceux et celles que je connais : Elodie, David , Guihlem, Valérian… sans oublier tous les autres, bien entendu !

 

Mais au fait, c’est quoi « slow recrutement » ?

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Le début de séance était amusant puisque pas mal de participants étaient venus, intrigués par le titre du sujet, sans savoir à quoi s’attendre ! Nous avons donc essayé de le définir collectivement : capacité à ralentir, à prendre plus de temps pour faire – plus efficacement – les différentes tâches du recrutement.

 

Est-ce plus qualitatif ?
Alors là, il y a eu débat et c’est d’ailleurs ce que j’aime particulièrement à #Tru !
Certains témoignages allaient dans ce sens, chiffre à l’appui : leur résultat de closing était clairement en hausse, notamment dans l’univers IT.
Il semblerait donc qu’en passant plus de temps sur chaque étape du process, la garantie de faire le bon choix pour le candidat et le recruteur s’en trouve accrue.
Une entreprise avoue même avoir multiplié son taux de transformation par 3 par rapport à l’année précédente en adoptant le slow recrutement.

 

Quelques exemples concrets :
– Passer plus de temps sur les pré-qualifications téléphoniques (45mn) ou les rdv téléphoniques (40mn vs 15 à 20mn pour la moyenne des screen dans l’entreprise)
– Passer plus de temps lors des rdv physiques (1H30 vs 45mn/1h en moyenne)
– Utiliser le temps du déjeuner pour faire passer les entretiens afin de bénéficier de plus de temps (1H30) et d’un cadre plus humain, plus chaleureux…
– Dire non à l’ « abattage » et au quota du nombre d’appels à passer, du nombre de rdv à faire dans la journée.
– Etre plus dans le long terme en construisant une politique de recrutement.
– Arriver à dire non aux managers, aux clients si l’urgence n’est pas réelle ou si l’on sait que nous ne ferons pas de la qualité

 

Slow vs Fast Recrutement
Peut-être un mix des deux. Soyons honnêtes, il y a parfois des urgences réelles et compréhensibles qu’il faut pouvoir traiter rapidement sans pour autant, nous sommes d’accord, renier sur la qualité.
Il faut toutefois respecter son rythme de travail et comprendre si le rythme que l’on nous impose est en cohérence ou non. S’il y a une « friction » ou bien une « souffrance », rien ne doit nous obliger à l’accepter.
C’est aussi une histoire de culture : les pays anglo-saxons, inventeurs de la « fast food » nous trouvent déjà très lents donc pas sûr que faire du slow recrutement avec eux / pour eux nous fasse gagner des points !

 

En tous les cas, nous avons eu de super échanges sur ce sujet à l’image de ce #TruParis millésime 2019.
Encore bravo à tous mes co-organisateurs : Jennifer, Laurent, Jean-Marie, Laurent, Guillaume, Aurélien et LEDR.
Allez, je vous laisse car nous devons déjà nous mettre au travail pour l’édition 2020 ;-)

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